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LA GENÈSE, LES MIRACLES ET LES PRÉDICTIONS SELON LE SPIRITISME > LA GENESE > CHAPITRE XII - Genèse mosaïque. > LES SIX JOURS > 10
10.- Depuis les progrès de la physique et de l'astronomie, une pareille doctrine n'est pas soutenable[1].
Cependant, Moïse prête ces paroles à Dieu même ; or, puisqu'elles
expriment un fait notoirement faux, de deux choses l'une : ou Dieu s'est
trompé dans le récit qu'il fait de son oeuvre, ou ce récit n'est pas
une révélation divine. La première supposition n'étant pas admissible,
il en faut conclure que Moïse a exprimé ses propres idées (Chap. I, n°
3).
[1]Quelque grossière que soit l'erreur d'une telle croyance, on n'en berce pas moins encore de nos jours les enfants comme d'une vérité sacrée. Ce n'est qu'en tremblant que les instituteurs osent hasarder une timide interprétation. Comment veut-on que cela ne fasse pas, plus tard, des incrédules ?