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LA GENÈSE, LES MIRACLES ET LES PRÉDICTIONS SELON LE SPIRITISME > LA GENESE > CHAPITRE XI — Genèse spirituelle. > EMIGRATION ET IMMIGRATION DES ESPRITS. > 36
36.- A certaines époques, réglées par la sagesse divine, ces émigrations
et ces immigrations s'opèrent en masses plus ou moins considérables,
par suite des grandes révolutions qui en font partir en même temps des
quantités innombrables, lesquelles sont bientôt remplacées par des
quantités équivalentes d'incarnations. Il faut donc considérer les
fléaux destructeurs et les cataclysmes comme des occasions d'arrivées et
de départs collectifs, des moyens providentiels de renouveler la
population corporelle du globe, de la retremper par l'introduction de
nouveaux éléments spirituels plus épurés. Si, dans ces catastrophes, il y
a destruction d'un grand nombre de corps, il n'y a que des vêtements déchirés,
mais aucun Esprit ne périt : ils ne font que changer de milieu ; au
lieu de partir isolément, ils partent en nombre, voilà toute la
différence, car partir par une cause ou par une autre, ils n'en doivent
pas moins fatalement partir tôt ou tard.
Les rénovations rapides et presque instantanées qui s'opèrent dans l'élément spirituel de la population, par suite des fléaux destructeurs, hâtent le progrès social ; sans les émigrations et les immigrations qui viennent de temps à autre lui donner une violente impulsion, il marcherait avec une extrême lenteur.
Il est remarquable que toutes les grandes calamités qui déciment les populations sont toujours suivies d'une ère de progrès dans l'ordre physique, intellectuel ou moral, et par suite dans l'état social des nations chez lesquelles elles s'accomplissent. C'est qu'elles ont pour but d'opérer un remaniement dans la population spirituelle, qui est la population normale et active du globe.
Les rénovations rapides et presque instantanées qui s'opèrent dans l'élément spirituel de la population, par suite des fléaux destructeurs, hâtent le progrès social ; sans les émigrations et les immigrations qui viennent de temps à autre lui donner une violente impulsion, il marcherait avec une extrême lenteur.
Il est remarquable que toutes les grandes calamités qui déciment les populations sont toujours suivies d'une ère de progrès dans l'ordre physique, intellectuel ou moral, et par suite dans l'état social des nations chez lesquelles elles s'accomplissent. C'est qu'elles ont pour but d'opérer un remaniement dans la population spirituelle, qui est la population normale et active du globe.