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LA GENÈSE, LES MIRACLES ET LES PRÉDICTIONS SELON LE SPIRITISME > LA GENESE > CHAPITRE XI — Genèse spirituelle. > DOCTRINE DES ANGES DECHUS ET DU PARADIS PERDU[2]. > 43
DOCTRINE DES ANGES DECHUS ET DU PARADIS PERDU [2].
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[2] Lorsque, dans la Revue de janvier 1862, nous avons publié un article sur l'interprétation de la doctrine des anges déchus, nous n'avons présenté cette théorie que comme une hypothèse, n'ayant que l'autorité d'une opinion personnelle controversable, parce qu'alors nous manquions d'éléments assez complets pour une affirmation absolue ; nous l'avons donnée à titre d'essai, en vue d'en provoquer l'examen, bien déterminé à l'abandonner ou à la modifier s'il y avait lieu. Aujourd'hui, cette théorie a subi l'épreuve du contrôle universel ; non seulement elle a été accueillie par la grande majorité des Spirites comme la plus rationnelle et la plus conforme à la souveraine justice de Dieu, mais elle a été confirmée par la généralité des instructions données par les Esprits sur ce sujet. Il en est de même de celle qui concerne l'origine de la race adamique.
43.- Les mondes progressent physiquement par l'élaboration de la
matière, et moralement par l'épuration des Esprits qui les habitent. Le
bonheur y est en raison de la prédominance du bien sur le mal, et la
prédominance du bien est le résultat de l'avancement moral des Esprits.
Le progrès intellectuel ne suffit pas, puisque avec l'intelligence ils
peuvent faire le mal.
Lors donc qu'un monde est arrivé à l'une de ses périodes de transformation qui doit le faire monter dans la hiérarchie, des mutations s'opèrent dans sa population incarnée et désincarnée ; c'est alors qu'ont lieu les grandes émigrations et immigrations (n° 34, 35). Ceux qui, malgré leur intelligence et leur savoir, ont persévéré dans le mal, dans leur révolte contre Dieu et ses lois, seraient désormais une entrave pour le progrès moral ultérieur, une cause permanente de trouble pour le repos et le bonheur des bons, c'est pourquoi ils en sont exclus et envoyés dans des mondes moins avancés ; là ils appliqueront leur intelligence et l'intuition de leurs connaissances acquises au progrès de ceux parmi lesquels ils sont appelés à vivre, en même temps qu'ils expieront, dans une série d'existences pénibles et par un dur travail, leurs fautes passées et leur endurcissement volontaire.
Que seront-ils parmi ces peuplades, nouvelles pour eux, encore dans l'enfance de la barbarie, sinon des anges ou Esprits déchus envoyés en expiation ? La terre dont ils sont expulsés n'est-elle pas pour eux un paradis perdu ? n'était-elle pas pour eux un lieu de délices, en comparaison du milieu ingrat où ils vont se trouver relégués pendant des milliers de siècles, jusqu'au jour où ils auront mérité leur délivrance ? Le vague souvenir intuitif qu'ils en conservent est pour eux comme un mirage lointain qui leur rappelle ce qu'ils ont perdu par leur faute.
Lors donc qu'un monde est arrivé à l'une de ses périodes de transformation qui doit le faire monter dans la hiérarchie, des mutations s'opèrent dans sa population incarnée et désincarnée ; c'est alors qu'ont lieu les grandes émigrations et immigrations (n° 34, 35). Ceux qui, malgré leur intelligence et leur savoir, ont persévéré dans le mal, dans leur révolte contre Dieu et ses lois, seraient désormais une entrave pour le progrès moral ultérieur, une cause permanente de trouble pour le repos et le bonheur des bons, c'est pourquoi ils en sont exclus et envoyés dans des mondes moins avancés ; là ils appliqueront leur intelligence et l'intuition de leurs connaissances acquises au progrès de ceux parmi lesquels ils sont appelés à vivre, en même temps qu'ils expieront, dans une série d'existences pénibles et par un dur travail, leurs fautes passées et leur endurcissement volontaire.
Que seront-ils parmi ces peuplades, nouvelles pour eux, encore dans l'enfance de la barbarie, sinon des anges ou Esprits déchus envoyés en expiation ? La terre dont ils sont expulsés n'est-elle pas pour eux un paradis perdu ? n'était-elle pas pour eux un lieu de délices, en comparaison du milieu ingrat où ils vont se trouver relégués pendant des milliers de siècles, jusqu'au jour où ils auront mérité leur délivrance ? Le vague souvenir intuitif qu'ils en conservent est pour eux comme un mirage lointain qui leur rappelle ce qu'ils ont perdu par leur faute.