Vous êtes ici:
LA GENÈSE, LES MIRACLES ET LES PRÉDICTIONS SELON LE SPIRITISME > LA GENESE > CHAPITRE XI — Genèse spirituelle. > INCARNATION DES ESPRITS > 28
28.- Lorsque les Esprits ont acquis sur un monde la somme de progrès que
comporte l'état de ce monde, ils le quittent pour s'incarner dans un
autre plus avancé où ils acquièrent de nouvelles connaissances, et ainsi
de suite jusqu'à ce que l'incarnation dans un corps matériel ne leur
étant plus utile, ils vivent exclusivement de la vie spirituelle, où ils
progressent encore dans un autre sens et par d'autres moyens. Arrivés
au point culminant du progrès, ils jouissent de la suprême félicité ;
admis dans les conseils du Tout-Puissant, ils ont sa pensée, et
deviennent ses messagers, ses ministres directs pour le gouvernement des
mondes, ayant sous leurs ordres les Esprits à différents degrés
d'avancement.
Ainsi tous les Esprits, incarnés ou désincarnés, à quelque degré de la hiérarchie qu'ils appartiennent, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, ont leurs attributions dans le grand mécanisme de l'univers : tous sont utiles à l'ensemble, en même temps qu'ils sont utiles à eux-mêmes ; aux moins avancés, comme à de simples manoeuvres, incombe une tâche matérielle, d'abord inconsciente, puis graduellement intelligente. Partout l'activité dans le monde spirituel, nulle part l'inutile oisiveté.
La collectivité des Esprits est en quelque sorte l'âme de l'univers ; c'est l'élément spirituel qui agit en tout et partout, sous l'impulsion de la pensée divine. Sans cet élément, il n'y a que la matière inerte, sans but, sans intelligence, sans autre moteur que les forces matérielles qui laissent une foule de problèmes insolubles ; par l'action de l'élément spirituel individualisé, tout a un but, une raison d'être, tout s'explique ; voilà pourquoi sans la spiritualité, on se heurte à des difficultés insurmontables.
Ainsi tous les Esprits, incarnés ou désincarnés, à quelque degré de la hiérarchie qu'ils appartiennent, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, ont leurs attributions dans le grand mécanisme de l'univers : tous sont utiles à l'ensemble, en même temps qu'ils sont utiles à eux-mêmes ; aux moins avancés, comme à de simples manoeuvres, incombe une tâche matérielle, d'abord inconsciente, puis graduellement intelligente. Partout l'activité dans le monde spirituel, nulle part l'inutile oisiveté.
La collectivité des Esprits est en quelque sorte l'âme de l'univers ; c'est l'élément spirituel qui agit en tout et partout, sous l'impulsion de la pensée divine. Sans cet élément, il n'y a que la matière inerte, sans but, sans intelligence, sans autre moteur que les forces matérielles qui laissent une foule de problèmes insolubles ; par l'action de l'élément spirituel individualisé, tout a un but, une raison d'être, tout s'explique ; voilà pourquoi sans la spiritualité, on se heurte à des difficultés insurmontables.