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REVUE SPIRITE JOURNAL D'ETUDES PSYCHOLOGIQUES - 1868 > Mai > Correspondance inédite de Lavater avec l'impératrice Marie de Russie Suite et fin. - Voir le numéro d'avril 1868 > LETTRE SIXIÈME
LETTRE SIXIÈME
Très vénérée impératrice,
Ci-joint encore une lettre arrivée du monde invisible ! Puisse-t-elle, comme les précédentes, être goûtée par vous et produire sur vous un effet salutaire !
Aspirons sans cesse vers une communion plus intime avec l'amour le plus pur qui se soit manifesté dans l'homme, et s'est glorifié dans Jésus, le Nazaréen !
Très vénérée impératrice, notre félicité future est en notre pouvoir une fois qu'il nous est accordé la grâce de comprendre que, seul, l'amour peut nous donner le bonheur suprême, et que la foi seule dans l'amour divin fait naître dans nos cœurs le sentiment qui nous rend heureux éternellement, la foi qui développe, épure et complète notre aptitude à aimer.
Bien des thèmes me restent encore à vous communiquer. Je tâcherai d'accélérer la continuation de ce que j'ai commencé à vous exposer, et je me regarderais comme très heureux si je pouvais espérer avoir pu occuper agréablement et utilement quelques moments de votre précieuse vie.
Jean Gaspar Lavater.
Zurich, le 16 XII. 1798.
Ci-joint encore une lettre arrivée du monde invisible ! Puisse-t-elle, comme les précédentes, être goûtée par vous et produire sur vous un effet salutaire !
Aspirons sans cesse vers une communion plus intime avec l'amour le plus pur qui se soit manifesté dans l'homme, et s'est glorifié dans Jésus, le Nazaréen !
Très vénérée impératrice, notre félicité future est en notre pouvoir une fois qu'il nous est accordé la grâce de comprendre que, seul, l'amour peut nous donner le bonheur suprême, et que la foi seule dans l'amour divin fait naître dans nos cœurs le sentiment qui nous rend heureux éternellement, la foi qui développe, épure et complète notre aptitude à aimer.
Bien des thèmes me restent encore à vous communiquer. Je tâcherai d'accélérer la continuation de ce que j'ai commencé à vous exposer, et je me regarderais comme très heureux si je pouvais espérer avoir pu occuper agréablement et utilement quelques moments de votre précieuse vie.
Jean Gaspar Lavater.
Zurich, le 16 XII. 1798.