L’ÉVANGILE SELON LE SPIRITISME

Allan Kardec

Vous êtes ici: L’ÉVANGILE SELON LE SPIRITISME > CHAPITRE IV - PERSONNE NE PEUT VOIR LE ROYAUME DE DIEU S'IL NE NAIT DE NOUVEAU > Les liens de famille fortifiés par la réincarnation et brisés par l'unité d'existence > 19
19. L'union et l'affection qui existent entre parents sont l'indice de la sympathie antérieure qui les a rapprochés ; aussi dit-on en parlant d'une personne dont le caractère, les goûts et les inclinations n'ont aucune similitude avec ceux de ses proches, qu'elle n'est pas de la famille. En disant cela, on énonce une plus grande vérité qu'on ne le croit. Dieu permet, dans les familles, ces incarnations d'Esprits antipathiques ou étrangers, dans le double but de servir d'épreuve pour les uns, et de moyen d'avancement pour les autres. Puis les mauvais s'améliorent peu à peu au contact des bons et par les soins qu'ils en reçoivent ; leur caractère s'adoucit, leurs moeurs s'épurent, les antipathies s'effacent ; c'est ainsi que s'établit la fusion entre les différentes catégories d'Esprits, comme elle s'établit sur la terre entre les races et les peuples.

Articles connexes

Voir articles connexes