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LE CIEL ET L'ENFER OU LA JUSTICE DIVINE SELON LE SPIRITISME > PREMIERE PARTIE - DOCTRINE > CHAPITRE VI - DOCTRINE DES PEINES ETERNELLES > LA DOCTRINE DES PEINES ETERNELLES A FAIT SON TEMPS > 24
24. - La nouvelle révélation donnant des idées plus saines de la vie
future, et prouvant qu'on peut faire son salut par ses propres oeuvres,
doit rencontrer une opposition d'autant plus vive, qu'elle tarit une
source plus importante de produits. Il en est ainsi chaque fois qu'une
découverte ou une invention viennent changer les habitudes. Ceux qui
vivent des anciens procédés coûteux les prônent et décrient les
nouveaux, plus économiques. Croit-on, par exemple, que l'imprimerie,
malgré les services qu'elle devait rendre à l'humanité, dut être
acclamée par la nombreuse classe des copistes ? Non, certes ; ils durent
la maudire. Ainsi en a-t-il été des machines, des chemins de fer et de
cent autres choses.
Aux yeux des incrédules, le dogme de l'éternité des peines est une question futile dont ils se rient ; aux yeux du philosophe, il a une gravité sociale par les abus auxquels il donne lieu ; l'homme vraiment religieux voit la dignité de la religion intéressée à la destruction de ces abus et de leur cause.
Aux yeux des incrédules, le dogme de l'éternité des peines est une question futile dont ils se rient ; aux yeux du philosophe, il a une gravité sociale par les abus auxquels il donne lieu ; l'homme vraiment religieux voit la dignité de la religion intéressée à la destruction de ces abus et de leur cause.